Nous avons une ligne directe avec le dieu de la micro. Si, si. Pour preuve, Lui qui possède aussi un ordinateur, nous a appelés pour nous dicter les XV commandements de la micro : tout ce qu’il faut savoir pour que la belle machine qui trône depuis dix minutes au beau milieu de votre bureau ne devienne pas dans les 24 heures un objet aussi inutile que totalement cassé. Mais puisque je vois que vous trépignez d’impatience, je ne vous en dis pas plus. Accrochez- vous, on y va ! Comment se situent les Amiga 600, 1200 et 4000 au sein de la gamme? L’AMIGA 600 L’Amiga 600 prolonge la longue lignée Amiga commencée il y a bien longtemps avec l’Amiga 1000. Il adopte la solution intégrée de l’Amiga 500 (unité centrale et clavier d'un seul tenant), tout en étant plus compact grâce à l’abandon du clavier numérique. En dehors de son design, l'Amiga 600 ne se distingue de ses aînés que par quelques points: coprocesseur vidéo Super Fat Agnus pouvant gérer 2 Mo de mémoire, bus d’extension PCM-CIA et système d'exploitation Workbench 2.0 (gestion plus complète et nouveau look avec icônes en relief). S’il est toujours en vente dans les magasins à un prix très concurrentiel, sa chaîne de production est toutefois arrêtée, Commodore préférant concentrer ses efforts sur les autres machines. L’AMIGA 1200 L’Amiga 1200 est le dernier né des trois. Il reprend le look de l’Amiga 500 et dispose tout comme lui d'un clavier numérique. Sous ce design presque identique se cache en fait une machine beaucoup plus puissante. Le processeur est désormais un 32 bits (68020) cadencé à une vitesse double de celui de l'Amiga 500, soit un gain global d’un facteur 4 environ. Le nouveau coprocesseur graphique est aussi bien plus performant: résolutions & supérieures VGA et SVGA, mode 256 couleurs, palette de 16 millions de couleurs (codage sur 24 bits).