Le Falcon tient assurément la route face à l'Amiga, au PC ou même au Macintosh. Dotee d'un disque dur de 40 ou 80 Mo et d'un minimum de 2 Mo de RAM (probablement 4), car la mémoire vidéo pouvant déjà consommer 300Ko, il n'est pas viable de n’avoir qu’un méga Ports d'entrée sortie. Le nouveau- né d’Atari dispose égale ment en standard du nouveau bus SCSI II qui, je vous rassure, est en compatibilité ascendante avec le bus SCSI I classique. Il permettra, outre la connection de durs pouvant faire plusieurs gigaoctets, de connecter les innombrables périphériques SCSI, CD- ROM. Scanners, lecteurs de cartes... On retrouve aussi, bien sûr. Les prises parallèles et MIDI présentes sur le ST. Le bus ACSI, par contre, n'est PLUS disponible et tous les périphériques Atari de type disque dur (Megafile 44) et d'ailleurs, exploitant l'ensemble des nouvelles possibilités graphiques de la machine. Il sera également muni d’un genlock qui offre des possibilités d'incrustation équivalentes à celles de I’Amiga (sachant qu'il vous faudra lui adjoindre certains en standard). Il est à souhaiter, sans pour autant que cela soit certain à l'heure actuelle, que la version de base grand public soit autres imprimantes laser deviennent inutilisables, ce qui est vraiment regrettable. De même, les nouveautés du TT et du Méga Falcon : le son, à fond ! Grâce au Multi Tos, le Falcon es» une véritable machine multitâche. Attention, cependont les applications qui tournent simultanément risquent de s'en trouver ralenties Le Falcon dispose également de huit entrées sorties sonores, qui permettent de digitaliser vos sons directement en 16 bits et non plus uniquement à l'une des quelques fréquences fixes du STE . Cela signifie que vous pourrez échantillonner vos sons à n'importe quelle fréquence entre 1KHz et 50KHz (pur comme du cristal !). On pourra donc espérer voir fleurir sur cette machine des soundtrackers supérieurs à ceux de I’Amiga ou à certaines cartes sonores PC (puisque en 8 voies de qualité