L’informatisation de la Bibliothèque nationale et la révision du devoir de maths ne font pas appel au même nombre de kilo-octets (Ko) (’). Il faut savoir que, parallèlement à la guerre des prix, les constructeurs se livrent une bataille de Ko. Comparez avec prudence les chiffres annoncés par le fabricant, ils sont bien souvent supérieurs à la mémoire réellement disponible. Les microprocesseurs 8bits ne peuvent adresser (') plus de 64Ko à la fois sous Basic. Les Amstrad CPC 6128, Commodore 128 ou autres Spectrum 128 renferment 128 Ko de mémoire vive qui ne sont accessibles que par le passage d’une banque de 64 Ko à l'autre. L’Atari ST ou l'Amiga de Commodore présentent une autre particularité. Sur les 512 Ko annoncés, plus de 120 Ko sont utilisés par le système et, une fois le langage chargé, votre capital mémoire diminue encore comme une peau de chagrin. Capacités graphiques et sonores L’un des critères les plus importants dans le choix d’un micro-ordinateur reste la qualité des images à l'écran et du son généré par le microprocesseur. Les graphismes dépendent directement de la mémoire qui leur est attribuée au sein de l’ordinateur. A chaque pixel (’) affiché à l’écran correspond une case mémoire réservée aux graphismes ; donc, plus la mémoire est importante, meilleure est la résolution (*). Quel intérêt? Des caractères plus clairs à l’écran ou de plus jolis jeux. Le nombre de couleurs découle également de la mémoire allouée au graphisme. La qualité sonore dépend du coprocesseur sonore, caractérisé par le nombre de voies et d’octaves, et des circuits de restitution. L’Amstrad CPC a le même coprocesseur sonore que les MSX, mais son haut-parleur désastreux produit invariablement un son de piano mécanique désaccordé. Le son est pour beaucoup dans l’ambiance du jeu.