L’Amiga n'a pas d'horloge permanente ce qui n’est pas dramatique. Vous avez dît multitâches L’Amiga prend sa pleine puissance dans le hard. Des tonnes d’encre ont déjà coulé sur Daphné, Portia et Agnes les chips de gestion de l’écran, animation graphique et contrôle des périphériques qui viennent seconder le processeur central 16 32 bits 68 000 Motorola : véritables co-processeurs et non processeurs esclaves, comme le 8 bits, qui gère les sons de l'Atari ST. De là une vitesse sidérante : une seconde pour l’affichage à l'écran d’un million de points, soit dix fois supérieure à celle du Mac fonctionnant avec le même 68 000. Côté . Puissance de calcul, rien à redire : mille multiplications en moins d’une seconde, trois fois plus vite qu’un IBM AT sur des réels double précision, les tâches de lecture et d’écriture étant déchargées du processeur central. «Je ne vois pas d'utilisateurs ayant besoin de plus de puissance», explique Nicolas «sauf moi, mais c'est très spécial. Je vais le remplacer par un 68020, un 68881 et un 551 pour aller encore cinq fois plus vite ». Reste que le grand luxe consiste en une ouverture au « multitâches ». La démo « boules rebondissant lentement sur fond musical quatre voies » reprise pernicieusement par Atari en est le plus pur exemple. 8 % du temps de calcul du processeur sont mobilisés sur Amiga, 98 % sur 520 ST. La balle est dans le camp Tramiel. Avantage évident : la possibilité d’utiliser les capacités du processeur sur d’autres tâches, en d’autres termes jouer à Mindshadow tout an tapant une lettre sur une autre fenêtre en cherchant ou chargeant un fichier sur disquette et programmant un utilitaire en Basic.