Au moment où j'écris cet édito, j'apprends deux choses. La première, c'est qu'Everquest, le fameux jeu de rôle on-line de Verant (donc Sony) va enfin être distribué dans notre beau pays et incluera son extension tant attendue ; Ruins of Kunark. La seconde, c'est que le e-crack boursier que tout le monde attendait se porte bien (merci pour lui) et que ceci cela, c'est normal parce que toutes ces e-start-up, c'est du vent, qu’elles rapportent rien etc., etc. Si j'ai tendance à être assez d'accord sur la destinée douteuse de certaines e-sociétés qui se lancent (je vous les épargne mais on a reçu des communiqués sur les concepts et les ambitions de certaines d’entre elles qui mériteraient une place de choix dans Vidéo gag), on ne peut pas considérer que le jeu on-line soit du même acabit. En effet, les petits gars de Verant affichent avec fierté plus de 150 000 joueurs actifs recensés. À 10 $ par mois, on en arrive tout de même à la somme rondelette de 9 millions de francs par mois. Pour un jeu sorti voilà plus d’un an, c’est ce que j'appelle une bonne rentabilité. Tout ça pour dire que ça m'énerve de voir des sommes affolantes partir sur certains projets e-merdeux alors que nous avons tout plein de programmeurs hyper doués qui rament comme des bêtes pour trouver les financements de leurs projets. Si le monde du « multimédia » a explosé, ne me dites pas que c'était grâce à Word et Excel mais bien grâce au jeu. Il faut se faire une raison, il y a de grandes chances que ce soit la même chose pour Internet