Pandémonium ! permettent à Fergus et Nikki d'exploser leurs adversaires, de les geler ou de les rétrécir pour les piétiner ensuite avec allégresse. Les effets lumineux accompagnant l’utilisation de ces bonus sont tout à fait saisissants et permettent au PC de faire montre de ses capacités dans le domaine. Des pouvoirs spéciaux sont également susceptibles de métamorphoser les personnages en grenouille, en tortue, en dragon ou en rhinocéros, et de bénéficier des spécificités physiques de chaque animal (je vous laisse le soin de deviner celle de la tortue... ). Bref. Crystal Dynamics a tout fait pour profiter du potentiel visuel offert par son moteur 3D sans tomber dans le piège habituel, consistant à privilégier la forme sur le fond. Pandémonium ! s’annonce donc comme un excellent jeu de plates-formes, riche, varié et tirant partie des nouvelles cartes accélératrices 3D comme la 3Dfx,-permettant au jeu de tourner à 30 images par seconde sur de petits Pentium et de bénéficier de textures lissées. Pour les PC non équipés, le jeu peut tourner en haute résolution et mode entrelacé ou en VGA. sans perdre énormément de son charme. Au début de chaque niveau, vous pouvez décider de jouer avec l'un des deux personnages du jeu, possédant faute (la motion capture a été utilisée à la fois pour les mouvements des corps et des visages, d'où des expressions étonnamment humaines). Développé par Crystal Dynamics et par les auteurs de La Horde. Crash'n Bum et Gex (leur premier jeu de plates-formes et désormais la mascotte de l'éditeur). Pandémonium ! est sorti fin 1996 sur Playstation (50000 exemplaires vendus en France en l'espace de deux mois). Contrairement à Gex qui mettait en scène un lézard 2D dans un univers également en 2D, ce second jeu de plates-formes innove en utilisant pour la première fois le « Freestyle 3D caméra Technology ». un moteur 3D permettant de faire évoluer les deux personnages du jeu dans un univers 3D dynamique. Mais si l’univers du jeu est tridimensionnel, le jeu lui. reste en 2D. le personnage suivant un chemin linéaire soumis simplement à d'incessants mouvements de caméra et de brusques changements d’angle de vue.