il fallait s’y attendre, le CD-Rom attire déjà les attentions appuyées des pirates. Il n'aura pas fallu lonstemps pour que ces messieurs se procurent le matériel nécessaire et organisent leur réseau de distribution. Les données du problème sont, cette fois, un peu différentes (pour les pirates), car le matériel utilisé (son propre ordinateur) qui justifiait, jusqu’alors, une relative clémence de la part de la justice, n’est plus le même. Le pirate utilise aujourd’hui un matériel spécifique pour la contrefaçon et il aura beaucoup de mal à expliquer qu’il s’agissait d’une copie pour son usage personnel. Les peines encourues pourront mélanger fortes amendes et prison ferme. Des peines qu’on peut deviner à la mesure du préjudice car un seul CD-Rom peut contenir des centaines de milliers de francs de logiciels. L’acheteur/utilisateur s'expose à des sanctions importantes pour les mêmes raisons. On pourra, bien sûr, revenir sur un vieux débat qui consiste à faire porter la responsabilité du piratage aux éditeurs eux-mêmes. Au motif que les logiciels sont trop chers (mais tous les marchés, de tout temps, ont suivi les mêmes trajectoires de prix au fur et à mesure de leurs évolutions). Au motif, plus justifié, que beaucoup de logiciels sont médiocres (de moins en moins cependant) et qu'il y a toujours peu de moyens pour l’acheteur d'évaluer vraiment le logiciel avant de faire une dépense importante. Le troisième motif qui prévalait pour institutionnaliser de nouveaux standards (Amiga, ST, Amstrad. .. ) n’existe plus. Aujourd'hui, c'est PC ou Mac. Point !