Escom, est une jeune boite qui a tout l’air de vouloir en bouffer, et leur politique semble théoriquement on ne peut plus viable. Le simple fait de vouloir licencier la technologie Amiga actuelle et à venir est plutôt de bon augure ; il y a là un réel souhait d’imposer le standard qu'aurait dû devenir ce micro, et cette ouverture des licences à des entreprises extérieures rassure sur la capacité d’Amiga Technologies à réellement concevoir de nouveaux chips, de franches améliorations architecturales (qui n’avaient pas, par exemple, été assez marquées entre le 500 et le 1200). Cette ouverture de la technologie ‘miga, à tous les constructeurs licenciés, pourrait bien redonner un sérieux coup de fouet à une "communauté” en perdition, a qui les raisons ne manquent pas pour se sentir fioué par Commodore l’ancien. Avec le repositionnement technologique du rejeton Escomien, et l'émulation commerciale des compatibles Amiga qui pourraient bien fleurir (on espere d'ici peu), les prix deviendraient de plus en plus concurrentiels. Par ailleurs, Amiga Technologie ne part pas totalement à l'aventure, puisqu'il s'est déjà assuré du soutien actif (pour ne pas dire étroite collaboration; de Scala, le roi de la présentation multimédia. Il a ensuite vendu sa première licence, a VisCorp pour ce qu'il considère être un des cré neaux très importants de sa technologie, la téloche interactive. Ca se présenterait sous la forme d’une console munie d’un CD-ROM qui vous permettrait, via le cable, de disposer sur votre téléviseur d’un modem (Internet ou minitel), du vidéotexte, de pay-per-view, de jeux Amiga en mode multijoueurs, d’une fonction fax (avec une imprimante, forcément) et d'autres télé-services en tout genre. A noter que l’ingénieur en chef de VisCorp a bossé quelques 12 ans pour Commodore (putain, y’a toute la smala dans le coup), et que son enthousiasme s’épand jusqu’à remercier Escom de cette opportunité Amigaïenne ”de changer la télévision”. Ce boi-tier qui rendrait votre poste un peu plus interactif que les sempiternels zapperies auxquelles bien peu résistent, serait commercialisable aux environs de 1300 balles, et un premier modèle (qui n’incorpore pas encore l’architecture Amiga) fait déjà l'objet de tests â grande échelle sur le marché américain. Enfin - parce que j’en ai ras la raie d’écrire - le leader du jeu vidéo chinois (quasi-monopole, en fait), Tianjin Fami-ly-Used Multimedia a acheté toutes les licences nécessaires a la production d'Amiga bas de gamme, ainsi qu’a celle du bestial C64, qui seront vendus, au pays de Bruce Lee, moins chers qu’une chtite calculatrice.